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## E-Learning
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## Habillage
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### Texte multiligne
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Réalisation
Sources textes
Ville de Creil
Suzanne Choureau
Nicolas Bilot
Remerciements
Ville de Creil
Département de l'Oise
DRAC Hauts de France
Crédits
Réalisation
Sources textes
Ville de Creil
Suzanne Choureau
Nicolas Bilot
Remerciements
Ville de Creil
Département de l'Oise
DRAC Hauts de France
CREIL
présentation
Les premières traces d’habitation à Creil remontent au Néolithique. Creil est alors un lieu de passage qui prend progressivement son essor grâce à l’exploitation de la pierre. Par la suite, dès le début du Moyen Age, elle attire les puissants pour ses rives verdoyantes qui offrent un cadre idéal pour la chasse et la pêche, mais également un emplacement stratégique au bord de l’Oise et aux portes de l’Ile-de-France.
Cette position explique la présence d’un château sur l’île Saint-Maurice, attesté à partir du 12e siècle au moins. Au 13e siècle, il est utilisé à des fins défensives ce qui explique l’utilisation d’un plan hérité des châteaux fort construits sous le règne de Philippe Auguste. Puis, sous le règne de Charles V il prend peu à peu la forme d'un palais résidentiel que cette reconstitution vous propose de découvrir.
Le cloître
Le cloître est un lieu clos prenant la forme d'une cour entourée de galeries qui accompagne généralement les églises. Il se développe avec l’essor du monachisme où on le retrouve fréquemment associé à des églises abbatiale et collégiale.
Il est généralement appréhendé comme une clôture séparant les moines de la vie réelle. Il permet ainsi la lecture et la méditation mais a également pu être utilisé en tant que cimetière. Dans sa structure, il est parfois envisagé comme un jardin qui renvoie à une réduction du jardin d’Eden.
Au début du Moyen Age, le cloître est construit en bois. Mais ce matériau étant jugé peu durable, on lui préfère ensuite la pierre qui permet de travailler sur un décor plus conséquent au niveau notamment des chapiteaux.
La cour intérieure
A l'origine, la cour du château était assez petite, ce qui laisse douter de la présence d’un donjon central comme on le trouve dans les châteaux fort du règne de Philippe Auguste. Au 14e siècle, la cour est élargie du fait de la reconstruction de l'aile Nord-Est, déplacée plus à l'Est.
La salle d’apparat
Au premier étage de l’aile nord se trouvait une grande salle d’apparat où le roi pouvait tenir la justice et donner des banquets. Elle était ponctuée d’une double cheminée ornée de personnages vêtus de robes et de chausses pointues, accompagnés de représentations végétales, dont il subsiste aujourd’hui encore quelques vestiges.
Le cellier
Le rez-de-chaussée de l’aile nord abrite un vaste espace de 250 m2, constitué de deux vaisseaux de cinq travées carrées. Cette pièce, spacieuse, fraîche et faiblement éclairée au Moyen Age, a très probablement pu servir de cellier destiné à conserver et vendre les denrées les plus prestigieuses et chères du territoire que contrôle le château.
l'Eglise St Médard
L’église Saint-Médard est le fruit d’une juxtaposition étonnante d’architectures, de styles et d’époques différentes. Construite sur les ruines d’une église romane, elle est accolée à l’enceinte médiévale de la ville. Au milieu du XIIIe siècle, l’église a un plan irrégulier, dû à un environnement urbain contraignant. Les parties les plus anciennes conservées aujourd’hui datent de 1200 environ.
la basse cour
La basse cour était probablement close au Moyen Age et s'étendait jusqu'à l'extrêmité de l'île : son enceinte se situait dans la continuité de celle du château mais dans une constitution plus légère. On y trouvait entre autre une grange qui servait de stockage pour le grain.
la tour maîtresse
Le château actuel se basait sur un ancien château fort de plan carré avec des tours d’angle, un type de plan qui a été mis en place par le roi Philippe Auguste au 13e siècle. Cela permettait de défendre le territoire. C’est au 14e siècle que le château prend la forme d’un palais résidentiel comme nous le montre cette reconstitution.
CREIL
présentation
Les premières traces d’habitation à Creil remontent au Néolithique. Creil est alors un lieu de passage qui prend progressivement son essor grâce à l’exploitation de la pierre. Par la suite, dès le début du Moyen Age, elle attire les puissants pour ses rives verdoyantes qui offrent un cadre idéal pour la chasse et la pêche, mais également un emplacement stratégique au bord de l’Oise et aux portes de l’Ile-de-France.
Cette position explique la présence d’un château sur l’île Saint-Maurice, attesté à partir du 12e siècle au moins. Au 13e siècle, il est utilisé à des fins défensives ce qui explique l’utilisation d’un plan hérité des châteaux fort construits sous le règne de Philippe Auguste. Puis, sous le règne de Charles V il prend peu à peu la forme d'un palais résidentiel que cette reconstitution vous propose de découvrir.
Eglise St Médard
L’église Saint-Médard est le fruit d’une juxtaposition étonnante d’architectures, de styles et d’époques différentes. Construite sur les ruines d’une église romane, elle est accolée à l’enceinte médiévale de la ville. Au milieu du XIIIe siècle, l’église a un plan irrégulier, dû à un environnement urbain contraignant. Les parties les plus anciennes conservées aujourd’hui datent de 1200 environ.
La cour intérieure
A l'origine, la cour du château était assez petite, ce qui laisse douter de la présence d’un donjon central comme on le trouve dans les châteaux fort du règne de Philippe Auguste. Au 14e siècle, la cour est élargie du fait de la reconstruction de l'aile Nord-Est, déplacée plus à l'Est.
La salle d’apparat
Au premier étage de l’aile nord se trouvait une grande salle d’apparat où le roi pouvait tenir la justice et donner des banquets. Elle était ponctuée d’une double cheminée ornée de personnages vêtus de robes et de chausses pointues, accompagnés de représentations végétales, dont il subsiste aujourd’hui encore quelques vestiges.
Le cellier
Le rez-de-chaussée de l’aile nord abrite un vaste espace de 250 m2, constitué de deux vaisseaux de cinq travées carrées. Cette pièce, spacieuse, fraîche et faiblement éclairée au Moyen Age, a très probablement pu servir de cellier destiné à conserver et vendre les denrées les plus prestigieuses et chères du territoire que contrôle le château.
Le château
Le château actuel se basait sur un ancien château fort de plan carré avec des tours d’angle, un type de plan qui a été mis en place par le roi Philippe Auguste au 13e siècle. Cela permettait de défendre le territoire. C’est au 14e siècle que le château prend la forme d’un palais résidentiel comme nous le montre cette reconstitution.
Le cloître
Le cloître est un lieu clos prenant la forme d'une cour entourée de galeries qui accompagne généralement les églises. Il se développe avec l’essor du monachisme où on le retrouve fréquemment associé à des églises abbatiale et collégiale.
Il est généralement appréhendé comme une clôture séparant les moines de la vie réelle. Il permet ainsi la lecture et la méditation mais a également pu être utilisé en tant que cimetière. Dans sa structure, il est parfois envisagé comme un jardin qui renvoie à une réduction du jardin d’Eden.
Au début du Moyen Age, le cloître est construit en bois. Mais ce matériau étant jugé peu durable, on lui préfère ensuite la pierre qui permet de travailler sur un décor plus conséquent au niveau notamment des chapiteaux.
la basse cour
La basse cour était probablement close au Moyen Age et s'étendait jusqu'à l'extrêmité de l'île : son enceinte se situait dans la continuité de celle du château mais dans une constitution plus légère. On y trouvait entre autre une grange qui servait de stockage pour le grain.
la basse cour
La basse cour était probablement close au Moyen Age et s'étendait jusqu'à l'extrêmité de l'île : son enceinte se situait dans la continuité de celle du château mais dans une constitution plus légère. On y trouvait entre autre une grange qui servait de stockage pour le grain.
A partir de la fin du 18e siècle, la collégiale ne comporte plus que sa partie orientale avec son chevet. Le mauvais état de l’édifice ne cesse de s’accroître : en 1786, le voûte du chœur menace de s’écrouler entraînant le déplacement de l’autel vers la dernière travée.
Au 19e siècle, l’édifice, acheté par le directeur de la faïencerie de Creil, devient un magasin de faïences (lieu de stockage pour les matières).
Au début du 20e siècle, l’état est tel que la municipalité déconstruit les ruines de la collégiale : conscient du caractère exceptionnel du bâtiment, elle expose certains chapiteaux dans la cour de l’hôtel de ville puis dans les jardins de l’école Somasco pour servir de modèle aux élèves. En 1923, Auguste Gallé accepte de les conserver dans l’aile nord du château.
Actuellement, le dépôt lapidaire est conservé dans deux caves médiévales de la maison Gallé-Juillet.
A partir de la fin du 18e siècle, la collégiale ne comporte plus que sa partie orientale avec son chevet. Le mauvais état de l’édifice ne cesse de s’accroître : en 1786, le voûte du chœur menace de s’écrouler entraînant le déplacement de l’autel vers la dernière travée.
Au 19e siècle, l’édifice, acheté par le directeur de la faïencerie de Creil, devient un magasin de faïences (lieu de stockage pour les matières).
Au début du 20e siècle, l’état est tel que la municipalité déconstruit les ruines de la collégiale : conscient du caractère exceptionnel du bâtiment, elle expose certains chapiteaux dans la cour de l’hôtel de ville puis dans les jardins de l’école Somasco pour servir de modèle aux élèves. En 1923, Auguste Gallé accepte de les conserver dans l’aile nord du château.
Actuellement, le dépôt lapidaire est conservé dans deux caves médiévales de la maison Gallé-Juillet.
Construite à partir de la seconde moitié du 12e siècle, la collégiale Saint-Evremond mesurait environ 32 mètres de long.
Son plan en croix latine comportait un vaisseau de six travées, flanqué de bas-côté éclairés par de petites fenêtres à l’arc en plein cintre.
La collégiale Saint-Evremond se situe en face du château : sa façade donne sur l’aile est du monument. Son chœur est orienté vers l’est, comme le veut la tradition chrétienne.
Dès le 18e siècle, les sources soulignent le mauvais entretien de l’édifice. L’importance des chanoines décline et en 1776, les trois premières travées, incluant la façade, sont démantelées. Puis, en 1825, c’est au tour du clocher, fragilisé par des inondations, qui est progressivement déconstruit.
Le chœur connaît un remaniement tardif au 14e siècle. Il se compose de plusieurs baies ogivales qui peuvent également renvoyer à des modifications du 13e siècle.
Elles comportent en effet un arc brisé caractéristique du style gothique, qui s’oppose aux baies cintrées présents sur les ouvertures des deux bas-côtés, davantage en lien avec le style roman.
Beaucoup de croyants se déplaçaient à Creil pour adorer les reliques de Saint Symphorien et Saint Evremond. Ce dernier fut abbé à Fontenay, près de Bayeux, durant le 7e siècle et on lui attribuait la réalisation de nombreux miracles. Ses reliques étaient autrefois conservées dans l’abbaye bénédictine de Saint-Evroult dans l’Orne. Ce serait l’évêque de Senlis qui aurait échangé au 11e siècle les reliques de Saint-Aignan contre celles de Saint-Evremond, les plaçant alors à Creil. La tradition veut que c’est cette translation qui aurait conduit à l’édification de la collégiale, prenant ainsi le vocable du saint.
A l'extrêmite de l'île, côté rive droite, se trouvait un chatelet qui marquait l'entrée de la ville.
Au 13e siècle, le château était certainement entouré d’un fossé rempli d’eau qui fut comblé dès le 14e siècle, lorsque le château perd peu à peu sa fonction défensive.
Au sud, côté rive gauche, un second pont conduisait à la ville médiévale. Il péréclite peu à peu et tombe en ruine au 18e siècle.
C'est au 14e siècle que le Charles V agrémente le château de tours carrées, utilisées comme logis. Au 18e siècle, lorsque l'aile Nord est transformée en maison bourgeoise, une des tours carrées subistantes est arasée pour la convertir en terrasse accessible au 1er étage depuis le salon.
Ce grand bâtiment et une grange qui servait de stockage pour le grain.
L'aile Nord du château du 14e siècle comportait deux niveaux : un rez-de-chaussée et un premier étage. Le rez-de-chaussée était probablement constitué d'un cellier tandis qu'à l'étage se trouvait une grande salle d’apparat où le roi pouvait tenir la justice et donner des banquets.
La façade sud de l'aile Nord subit des transformations dès le 14e siècle. A l'origine, elle était composée de plusieurs ouvertures qui ont été comblées pour laisser place au 14e siècle à quatre grandes fenêtres rectangulaires.
Le château de Creil comporte une chapelle dès le 13e siècle. Elle est alors directement intégrée dans les bâtiments de l'aile sud. Comme le souligne Nicolas Bilot, archéologue ayant étudié le château de Creil, ce point renvoie à une caractéristique du 13e siècle, le 14e siècle désolidarisant davantage la chapelle de la structure même des châteaux en les plaçant par exemple au milieu de la cour.
Peu de témoignages subsistent du jardin à l’époque médiévale. Il devait probablement prendre la forme d’un jardin dit à la française composé de parterres disposés symétriquement et ponctués de vasques de formes Médicis.
La collégiale Saint-Evremond était installée sur l'île Saint-Maurice, aux côtés de la grange. Construite entre 1150 et 1180, elle connaît des remaniements au 14e siècle, principalement au niveau du chœur ce qui explique que son architecture mélange styles roman et gothique.
La format rectangulaire des fenêtres correspond à la fonction résidentielle du château et au goût du 14e siècle. Des ouvertures similaires devaient se retrouver au niveau de l'aile Sud.
On peut aussi distinguer d’anciennes ouvertures arrondies.
Le château de Creil présente quelques variantes par rapport au modèle des châteaux fort du règne de Philippe Auguste. Celui-ci comporte généralement un plan carré avec en son centre, un donjon. A Creil, la cour est assez petite, ce qui laisse douter de la présence même de ce donjon central. La tour maîtresse, si elle a existé, se situait probablement sur l’aile de l’entrée plutôt que dans la cour. Elle devait alors prendre l'aspect d'une tour porte quadrangulaire et accueillir un pont -levis à flèches.
Une collégiale est un édifice associé à un chapitre de chanoines. Les chanoines, dans la chrétienté, sont généralement des clercs qui se consacrent à la prière et à la réalisation d’œuvres pieuses comme la prédication ou le secours des pauvres.
La collégiale Saint-Evremond de Creil est construite probablement à partir du milieu du 11e siècle sur l’île Saint-Maurice, à proximité du château. Elle est desservie par un chapitre de six chanoines, ce qui en fait un édifice de première importance. L’église Saint-Médard est d’ailleurs placée sous sa dépendance durant toute l’époque médiévale et moderne.